Le traumatisme des parents

Vous n’avez peut-être pas encore de diagnostic, mais depuis ces quelques crises vous ne vivez plus.
Envolée votre sérénité. Dans votre vie s’est installé au creux de votre ventre, ou dans votre gorge, une boule qui ne semble plus vouloir partir.
Vous vivez dans l’angoisse permanente d’une nouvelle crise : Vous avez vécu un traumatisme.

  • Vous passez votre vie en revue avec une question en tête permanente :
    qu’ais-je fais, que c’est il passé? Vous vous sentez coupable, voir honteux.
  • Vous surveillez votre enfant la peur qu’il dérape!
  • Vous n’êtes plus serein, vos sens sont toujours en alertes : vous évitez tout ce qui peut le mettre en “pétard”.
  • Vous ne voyez plus autant de monde qu’avant : les après-midi entre amis tournent sans cesse au vinaigre avec votre enfant :
  • Vous ne faites plus autant d’activités, ou alors d’autres activités : Vous n’allez plus dans les musées avec lui, vous n’allez plus au supermarché avec lui, ou alors, vite sans être sur de pouvoir aller jusqu’au bout de votre liste de course!
  • Vous dormez mal la nuit.
  • Vous êtes tout le temps fatigué.

Votre famille entière est affectée : “Je me suis enfermée avec Adèle dans la chambre, car Victor, 10 ans était violent, nous avions peur, nous avons attendu le retour de mon mari. C.”

  • Vous ne savez plus trop quoi penser: il était surexcité et le voilà prêt à passer par la fenêtre parce que vous l’avez sermonné!

C’est normal, être traumatisé par ces crises, ses volte-faces.
C’est normal d’être épuisé parce qu’il y a une nième plainte à propos de votre enfant!

Sachez que les symptômes traumatiques sont :

– Une peur intense, un sentiment d’horreur.
– Un sentiment d’impuissance ou de frustration.
– Un sentiment de culpabilité ou de honte
– L’isolement ou le sentiment d’isolement
– L’incompréhension de la situation

Encore une fois, c’est normal, il s’agit de votre enfant et ces situations sont très anxiogènes.
Mais voilà, certains symptômes qui se manifestent en vous, sont d’une part préjudiciable pour vous, mais également pour votre enfant.

Votre enfant est hypersensible, il ressent donc votre anxiété, il capte tout de suite que vous le surveillez etc….

  • La peur l’anxiété, alimente sa propre anxiété et dérègle ses humeurs, c’est un stress pour lui.
  • La surveillance, sape son image de lui. Il se sent non digne de confiance.
  • L’isolement est pesant pour l’enfant car un cyclothymique est empathique, il aime les gens.
  • L’incompréhension, votre sentiment d’impuissance lui font peur, vous êtes son pilier et il vous sent fragile, cela provoque de la défiance.

L’idéal c’est quand l’équipe de soin de votre enfant, prend également l’entourage, car ils vont pouvoir être bien plus précis dans leur soin et bien comprendre les inter-actions entre vous et votre enfant.
Hélas, en France, même si cela tend à se développer, c’est encore rare. Toutefois, il y a plusieur manière de se faire aider :

  • Par l’équipe de soin de votre enfant
  • Par une thérapie (EMDR, TCC) personnelle
  • Par le biais des associations et groupe de parole, forum d’entraide.

Evitez les thérapeutes qui ne tiennent pas compte de l’enfant, dans ses soins et se tourne exclusivement sur vous et votre problématique, parceque c’est ne régler que la moitié du problème.

– EN SAVOIR PLUS –

Parents, faites vous aider !

l’EMDR
Une technique de soin efficace contre un traumatisme.

TCC:
Apprendre a son cerveau qu’aujourd’hui n’est pas hier, ni demain.

Apprendre à son cerveau que Benjamin, n’est pas comme son oncle bipolaire.

Les associations
Cela soulage de rencontrer des personnes ayant les mêmes problématiques que soi

– BIBLIOGRAPHIE –

Quand ma fille est devenue folle
Michael Greenberg – Ed Flammarion.

Sources :

  • www.ctah.eu
  • vulgaris medical
  • DSM IV