L'hospitalisation

2 motifs d’hospitaliser :
1. Pour poser un diagnostic.
C’est de plus en plus fréquent que l’hopital, la clinique prenne l’enfant quelques jours pour faire passer une batterie de test.

2. Pour stopper une crise, en cas d’urgence, de mal-être profond.
Face à un enfant en forte crise, ne vous voilez pas la face : c’est une urgence psychiatrique !

  • Dépression : idées suicidaires et/ou tentative de suicide, violence contre soi-même…
  • Crise maniaque : violence, forte agressivité menaçante pour vous et les autres, flots de paroles hors de la réalité, actes insensés, idées farfelues de grandeur…

N’attendez pas en vous disant “ça va passer”, ne soyez pas effrayé par la nécessaire hospitalisation.

A ce niveau de symptôme, il faut le protéger de lui-même et protéger les autres, car on ne sait pas comment cela peut évoluer. N’attendez pas d’être débordé par la situation.

Nous savons combien il est difficile de prendre cette décision, que vous avez le sentiment d’un échec complet ! Pourtant perdre une bataille n’est pas perdre la guerre.
Votre enfant est en danger, de la même manière que pour une crise d’appendicite. C’est un peu la même chose au niveau du cerveau, et ce cerveau il convient de le calmer d’urgence.

  • RENSEIGNEZ-VOUS EN AMONT :

    Même si votre enfant a des petits symptômes, qu’à priori vous ne devriez jamais avoir besoin de connaître l’hospitalisation, l’urgence psychiatrique : on ne sait jamais. Autant ne pas être pris au dépourvu.Établissez votre stratégie en cas de crise nécessitant une hospitalisation ou une aide :
    -> Vous avez le numéro d’appel des urgences psychiatriques.
    -> Vous savez vers quel hôpital/organisme l’emmener.

    Attention , la psychiatrie est sectorisée, renseignez-vous avant pour savoir de quel hopital vous dépendez.
    Attention, à partir de 15 ans et 3 mois, votre ado relève de la psychiatrie adulte, ce sont donc d’autres secteurs.

    Si vous ne savez pas, presentez-vous aux urgences de n’importe quel hopital, vous serez réorienté.

  • PARLEZ-LUI – La crise est là, vous attendez les aides ou vous vous apprêtez à l’emmener à l’hôpital ou vers l’organisme d’urgence psy :Parlez-lui calmement, en insistant sur la souffrance qu’il traverse, car même en crise maniaque, l’angoisse de ne plus rien maîtriser est présente. Expliquez-lui ce que va lui arriver : aller aux urgences, appelez un service d’urgence, le conduire à l’hôpital psy, appeler un médecin pour qu’il constate… Rappelez-lui que c’est nécessaire et que c’est pour son bien.

    Utilisez des phrases courtes et sans explication, ne rentrez surtout pas dans un dialogue avec lui surtout s’il s’agit d’un épisode maniaque.

    -> Essayez d’obtenir son adhésion.
    -> Montrez-vous calme et solide.

    Courage, ce n’est pas le moment de craquer. Mettez vos émotions dans une boite, vous la ré-ouvrirez une fois votre enfant entre de bonnes mains.

  • LES URGENCES HOSPITALIERES :
    L’intérêt de passer par eux, c’est qu’il pourront constater et eux prendre la décision d’une hospitalisation, ce qui sera plus facile pour vous.Si vous n’avez pas cherché avant les structures psychiatriques de votre région, le plus simple est de se tourner vers les urgences classiques.
  • LES URGENCES PSYCHIATRIQUES : LES CMPE
    Les urgences psychiatriques adultes ne répondront pas dans la majorité des cas, à votre appel au secours, ils ne sont ni formés, ni organisés pour cela, toutefois ils pourront vous ré-orienter vers des services/personnes plus compétents.La plupart du temps, les urgences psychiatriques concernant les mineurs se font par le biais des CMPE.
  • VOTRE MEDECIN TRAITANT, VOTRE PEDOPSYCHIATRE :
    Dans le cas d’enfant, ils seront une aide précieuse et pourront attester et insister sur la nécessité de traiter l’enfant à l’hôpital, ils sauront vous aiguiller vers la structure la plus adaptée.
  • LES SERVICES PEDOPSY DES HOPITAUX:
    Beaucoup d’hôpitaux n’ont pas de service d’urgence, auquel cas, il faut insister auprès du secrétariat de l’urgence de la situation en vue d’une consultation au plus tôt.

L’hospitalisation d’un mineur, dans la majorité des cas, est envisagée que parce qu’un faisceau de médecins s’accordent à en reconnaître la nécessité.

Les types d’hospitalisation ci-dessous, hormis la HO, ne concernent que les adultes :

  • HL : Hospitalisation Libre, l’adulte se présente à l’hôpital pour se faire hospitaliser de son plein gré. Il peut donc sortir de l’hôpital quand il veut.
  • HDT : Hospitalisation à la Demande d’un Tiers, le/s demandeur/s étant de la famille. Deux médecins doivent attester de la nécessité d’une hospitalisation. La sortie de l’hôpital nécessite une levée de l’HDT, donc avec l’accord des médecins et du tiers ayant signé la HDT.
  • HO : Hospitalisation d’Office, l’hospitalisation est prononcée par arrêté émanant du préfet. Ce sont les institutions qui imposent l’hospitalisation. Un médecin établit un certificat.
    En général il est question de sécurité du patient, d’éviter le danger pour autrui. La notion de notoriété publique peut intervenir (maire, commissaire de police…)En cas de danger imminent, l’hospitalisation peut intervenir avant décision finale du préfet (qui doit être prévenu dans les 24h).
  • Le consentement express et écrit, aux soins et aux interventions chirurgicales des mineurs appartient aux détenteurs de l’autorité parentale (père, mère ou tuteur légal).
  • En cas d’urgence, les interventions chirurgicales sont autorisées par la loi, notamment s’il est impossible de joindre les parents. L’urgence de cette intervention est attestée par la rédaction d’un certificat médical signé par deux médecins.
  • Les parents ou le représentant légal du mineur doivent signer une autorisation de pratiquer tout acte de diagnostic ou thérapeutique permettant aux médecins d’intervenir s’ils le jugent nécessaire.
  • Lors de sa sortie, l’enfant doit être accompagné d’une de ces personnes, munie d’une pièce d’identité.
  • Le droit de voir l’enfant :
    Chaque hôpital à sa propre politique en la matière, et encore beaucoup d’hôpitaux tiennent éloigné les parents au motif que le parent peut causer des interférences psychologiques avec l’enfant.S’il est parfois nécessaire de tenir éloigné les parents, nous sommes étonnés que ce soit quasi systématique, nous assistons actuellement à une prise en compte et une assistance à l’entourage qui tend à s’organiser un peu partout !

    Si l’enfant ne souhaite pas vous voir, le personnel médical doit vous informer de la présence de l’enfant et de sa décision de vous tenir éloigné.

  • Le droit d’être informé sur le dossier médical de l’enfant :
    Sauf si l’enfant a demandé expressément à ce que vous ne soyez pas informé, les équipes médicales sont tenues de vous remettre le dossier médical de votre enfant.Toutefois, si l’enfant a refusé que les informations vous soient transmises, il doit désigner un adulte de confiance de son choix qui sera accompagnant de l’enfant. Cet accompagnant ne peut prétendre a être informé sur le dossier médical de l’enfant.

Les soins études

La FESEF, Fondation Santé des Etudiants de France, propose des UNITES DE SOINS – ETUDES.
Ces unités sont à destination des adolescents ayant des problèmes médicaux compromettant leur scolarité.
Ils fonctionnent en partenariat avec un collège ou un lycée comme annexe de l’établissement scolaire.

…/…les établissements soins-études proposent des prises en charge permettant d’associer des soins avec la poursuite ou la reprise d’études adaptées. Si leur objectif manifeste est de permettre une réadaptation à la scolarité,
les projets soins études ont aussi l’ambition d’utiliser l’articulation des soins et des études comme un ressort essentiel du traitement médical .

Dans les établissements de la FSEF, les services médicaux et pédagogiques participent à une “alliance thérapeutique “ qui défini la place pédagogique comme partie intégrante du processus thérapeutique. Le projet scolaire de chaque patient est élaboré, avec le médical, par l’équipe enseignante…/…

Extrait de : http://www.fsef.net/delia-CMS/offre_scolaire/topic_id-95/le-soins-etudes.html

Résumé de la revue EMC 37-218-A-15 en 2005 : “Institutions soins études en psychiatrie de l’adolescent et du jeune adulte ” Auteurs : M. Botbol, N. Mammar, Y. Barrère – Clinique Dupré 

../…Créés en France pour répondre aux besoins des adolescents et jeunes adultes présentant des pathologies psychiatriques émergeantes, les établissements soins études proposent des prises en charge permettant d’associer des soins institutionnels psychiatriques prolongés avec la poursuite ou la reprise d’études adaptées. Si leur objectif manifeste est de permettre une réadaptation aux études aussi près que possible du déclenchement du trouble psychiatrique, les projets soins études ont aussi l’ambition d’utiliser l’articulation des soins et des études comme un ressort essentiel du traitement institutionnel à visée psychothérapeutique. Particulièrement adaptées pour soutenir une demande à cet âge, même si elles peuvent, dans le même temps, venir en masquer la dimension thérapeutique, les études servent ensuite d’ancrage dans la réalité, permettant un travail sur le déni plus ou moins partiel qui peut avoir été à l’origine de la démarche vers les établissements soins études.

La confrontation à la réalité des études dans un cadre soignant suffisamment contenant est un autre des axes essentiels du travail des institutions de ce type.

Il permet d’accompagner les patients et leurs familles dans la fréquente déception de l’illusion que la reprise de l’apprentissage va venir résoudre l’ensemble des troubles dont ils tendent souvent à dénier la dimension psychopathologique au début de la maladie. 

Il est donc essentiel que les projets soins études s’inscrivent dans une démarche qui donne une place prioritaire à la dynamique thérapeutique en prenant en compte les risques inhérents à un dispositif qui, plus que d’autres, est susceptible de devenir totalisant. 
En élaborant les mesures fonctionnelles nécessaires pour réduire ce risque (hospitalisation partielle ou séquentielle, référence psychiatrique extérieure, médiations thérapeutiques, travail avec les familles, externalisation des psychothérapies individuelles et familiales), 

le projet thérapeutique de ces institutions définit les indications et contre-indications du soins études au plus près d’une compréhension dynamique des pathologies émergeantes à l’adolescence. Ce n’est que si ces conditions sont remplies que les études peuvent également servir le soin par leurs effets directs sur le fonctionnement cognitif du patient ou par la place qu’ils prennent dans le projet psychothérapeutique de l’institution soins études…./…

Pour qui ? Ou les trouver ?

Pour des enfants ayant des symptômes tels que :

> Addictions, conduites antisociales, dépression, tentative de suicide, TCA..
> Un diagnostic de maniaco-depression
> Pour des enfants nécessitant une hospitalisation psy.

Etablissements hospitaliers ayant une unité psychiatrique :

  • Aire-sur-l’Adour (40), clinique médicale et pédagogique Jean Sarrailh
    …/…La prise en charge tient compte de la spécificité des troubles psychiatriques survenant à l’adolescence, en offrant un contrat de soin individualisé privilégiant une approche thérapeutique centrée sur le soulagement de troubles psychopathologiques inscrits dans l’histoire et l’environnement de l’adolescent…/…
  • Bouffémont (95), centre médical et pédagogique Jacques Arnaud
    …/…• C.M.P. : Adolescents et jeunes adultes. Pathologie psychiatrique permettant
    la reprise d’une scolarité dans le cadre d’une hospitalisation
    soins et études.
    • S.E.I.P.A : Patients en phase post-aiguë en liaison avec les services
    de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent du Val d’Oise.
    • S.T. : Patients présentant une pathologie psychiatrique avérée, dont
    l’état nécessite une rééducation fonctionnelle intensive
    (thérapie familiale, psychothérapie, psychodrame, groupes de parole
    familles, activités et sorties thérapeutiques, ateliers peinture,
    photographie)…/…

  • Grenoble – La Tronche (38), clinique du Grésivaudan
    …/… Nos services prennent en charge tous les troubles de l’adolescent et du jeune adulte, tels que psychoses, névroses, états limites, troubles des conduites alimentaires…La prise en charge est effectuée par des médecins psychiatres assistés de psychologues cliniciens. Tous les services de soins disposent d’une équipe pluridisciplinaire : médecins, infirmiers, psychologues, assistants sociaux et secrétaires médico-sociales. …/…
  • Neufmoutiers-en-Brie (77), centre médical et pédagogique pour adolescents
    …/…L’unité d’hospitalisation de semaine accueille des adolescents résidant en Ile-de-France. L’unité d’hospitalisation de jour s’adresse à des adolescents résidant en Seine-et-Marne. Les pathologies accueillies sont celles rencontrées à l’adolescence, la seule contre-indication étant la toxicomanie isolée
    Unité d’acceuil rapide UAR : Ce service, réservé aux adolescents de Seine-et-Marne, propose des soins intensifs de courte durée pour des troubles psychiatriques. …/…
  • Paris (75013), centre médico-universitaire Georges Heuyer
    …/…Nos propositions thérapeutiques s’inscrivent dans un projet de soins individualisé. Il peut s’agir de traitements médicamenteux, psychothérapie, psychodrame, entretiens familiaux, groupes de parole, activités de médiations thérapeutiques…Dans le cadre d’un projet individualisé et afin d’assurer une transition, pour une durée limitée, entre le temps hospitalier et la prise en charge extérieure, des consultations de suite post-hospitalisation sont assurées par nos médecins, psychologues, psychothérapeutes, ainsi que des entretiens sociaux et infirmiers…/…
  • Sceaux (92), clinique médicale et pédagogique Dupré
    …/…Une équipe médicale et soignante pluridisciplinaire propose des soins biologiques et psychothérapeutiques diversifiés et individualisés basés sur des entretiens médicaux, infirmiers, familiaux, activités thérapeutiques. Les équipes soignantes ont une attention particulière concernant la réinsertion sociale et professionnelle du patient. Les projets de soins sont associés à un projet pédagogique pendant toute la durée de l’hospitalisation…/…
  • Villeneuve d’Ascq (59), clinique médico-psychologique 
    …/… Ils consistent en des traitements médicamenteux, des entretiens médicaux, psychothérapiques individuels ou de groupe, en ateliers et des médiations thérapeutiques. La famille est associée au projet dès l’entrée du patient et lors d’entretiens familiaux. L’articulation entre projet de soins et projet pédagogique est un élément majeur de la prise en charge.

    Nous préparons activement la réinsertion sociale et à l’orientation professionnelle du jeune…/…

Structures médico-sociales : pour des aides psychologiques des étudiants

  • Paris (75005), BAPU Pascal
  • Strasbourg (67), BAPU Camus
  • Les Relais Etudiants Lycéens

Toutes les infos sur tous les établissements disponibles : FSEF

Monter un dossier d’admission

Il faut l’aide du médecin, car l’admission ne se fait que sur recommandation médicale.

Sélectionnez l’établissement désiré et envoyez votre dossier au directeur d’établissement.
Il sera étudié par une commision.

Parfois vous serez mis sur liste d’attente. Cela vaut le coup d’attendre en trouvant une solution temporaire.

Autres structures d’aide :

Votre enfant présente des troubles qui entravent la vie familiale et scolaire.
Il a besoin d’un soutien constant ou son comportement est violent.
Vous souhaitez une aide plus spécifique, il existe des structures hors la maison qui allie thérapie et scolarité :

Les adresses des structures près de chez vous sur le site de l’association Entraide Universitaire :http://www.entraideuniversitaire.asso.fr/etab_liste.php

Listes de structures enfant et ado : explications, annuaire : http://www.action-sociale.org/

L’hôpital de jour fait parti du secteur psychiatrique de votre lieu d’habitation.
L’enfant et l’adolescent présentant un trouble psychique y trouve en journée une alliance thérapeutique (éducative et sanitaire) et scolaire.

Dans le même esprit : les CATTP – Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps partiel
Structure entre le CMP et l’hopital avec un accueil pluridisciplinaire psychologique et social.
Souvent axé sur l’aide psychologique et la rescolarisation, ou éviter la déscolarisation.

Les ITEP sont des établissements médico-éducatifs en internat ou 1/2 pension. Ils ont pour vocation d’accueillir des enfants ou des adolescents présentant des troubles importants du comportement mais sans déficience intellectuelle et sans accès psychotiques.

L’enseignement est dispensé soit dans l’établissement par des enseignants spécialisés, soit en intégration dans des classes, ordinaires ou spécialisées, d’établissements scolaires proches.

En savoir plus : http://dcalin.fr/itep.html

– EN SAVOIR PLUS –

La Loi de l’hospitalisation des mineurs :

Code civil : art. 371 à 373
Code de la santé publique : Loi du 4 mars 2002 – art. L1111-4
Code de déontologie médicale : art.42, 43
décret du 14 janvier 1974 : art. 27 à 29

La loi s’il y a violence envers lui-même:
Code civil : art. 1384
Ordonnance du 2 février 1945 : article 1
Nouveau code pénal : art. 222, 311, 322.
loi du 13 juillet 1983 : art. 11
décret du 14 janvier 1974 : art. 46 et 48.

Application de ces lois par l’hôpital de Lyon

NOTRE CONSEIL :
Consultez sur internet ce que propose votre Hôpital CHU, et votre hôpital psychiatrique les plus proche

– LIENS –

DANS LE 78, secteurs dépendants de l’hôpital Charcot à Plaisir : ERIC, c’est une équipe d’intervention in situ, chez vous. Ils sont tout simplement formidables !
http://www.ch-charcot78.fr/index.php?id_page=14
Numéro : 01.30.81.87.87

A PARIS : guide des urgences psy à paris
En Loire Atlantique : le guide des urgences psychiatriques

LES ITEPS CES ETABLISSEMENTS SONT DESTINES
A des enfants en rupture avec des symptômes forts : Addictions, violence, conduite antisociale, dépression…

Attention : Ces établissements sont aussi associés à des CMPP, et sont gérés par des psychiatres non spécialisés en bipolarité.
Le risque est que l’on ne reconnaisse pas le diagnostic de votre enfant si les symptômes sont juvéniles ou cyclothymiques.
Toutefois, vers 15 ans, l’enfant étant concidéré comme un “adulte” en terme de maladie psy, alors ils peuvent reconnaitre le diagnostic de bipolarité et prodiguer les soins adapter.

les CATTP et hopitaux de jour.
Centre d’accueil thérapeutique à temps partiel, ou plein. Sont proposées des activités thérapeutiques et d’éveil, ainsi qu’à but de réinsertion scolaire.

SITE FSEF
Fondation créatrice des unités soins-études

Sources :

  • Voir dans le texte de la fiche les liens et références.